Comme tous les futurs mariés, nous nous sommes confrontés au choix des alliances : or jaune ou or blanc (en bois n’était plus une option), deux bagues similaires ou distinctes (Sébastien n’assumant pas vraiment de s’afficher avec des diamants), … pas d’alliance ?
Et oui, Sébastien pensait même pouvoir faire sans ! Mais il aura finalement bien la bague au doigt ! D’ailleurs, connaissez-vous l’origine de l’alliance ?
Pour faire « court », c’est une tradition très ancienne puisqu’on trouve trace d’échange d’anneaux en bois pour ce qui serait plutôt des fiançailles … bien avant notre ère. On l’a porté alors plutôt au pouce et elle est cassée bien souvent avant la fin de l’union. Nos ancêtres ont ensuite eu recours à des matériaux plus résistants (ivoire, os, pierre) et l’ont placé à l’annulaire. Les Grecs comme les Egyptiens ont choisi de porter cet anneau à l’annulaire gauche car directement relié au coeur par la veine d’amour. Cette tradition a été reprises par les Romains et de nombreuses autres civilisations. Ces anneaux d’abord en fer à cette époque, ont ensuite adopté des alliages comme le laiton (cuivre zinc) puis l’argent et l’or jaune (98% d’or, 1% d’argent, 1% de cuivre). Ces alliages (métonymie du mot alliance) ont amélioré le durabilité de l’anneau qui se porte depuis la Renaissance à l’annulaire gauche ou droit (suivant les pays, coutumes ou religion). En effet, cette tradition culturelle a été reprise par la plupart des religions comme un rituel. Les catholiques portent l’alliance main gauche alors que les protestants, les orthodoxes, les juifs, … main droite (pas de références claires à fournir). Autrefois, on portait l’anneau à droite pour dire qu’on était fiancés, et il changeait de main le jour du mariage. Aujourd’hui, l’élément revêt de plus en plus un caractère ostentatoire : la bague s’élargit, s’épaissit, revêt des pierres précieuses, etc.
Et nous, dans tout ça ?
Alors, on voulait quelquechose de simple, en or gris (75% d’or) voire blanc (80% d’argent et 20% d’or), du type jonc ou demi-jonc. Premier réflexe : se ruer dans une grande enseigne de bijoux (doit-on citer une marque ici ?). Premier conseil : essayer de perdre ce premier réflexe ! Pourquoi ? afin de vous éviter un sketch ou une séance de travaux pratiques commerciales digne du souk du Caire. On a testé pour vous : on vous aiguille rapidement sur ce qui est le plus cher puis en 2 minutes : 50% de réduction et enfin on se rend compte que ces bagues uniques sont en fait toutes les mêmes modèles. Un seul RDV et on a pris la fuite.
Notre résolution est de pouvoir ré-utiliser des bijoux existants … Vous découvrirez le résultat le jour J. A moins qu’on ne parvienne pas à tenir notre langue jusque là !
Bon, pour l’instant, on ne les a toujours pas ! Au pire, on utilisera celles en bois !